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19/02/2018

1 an et demi, le bilan

Je n'ai pas écrit ici depuis 5 mois.

Entre temps j'ai validé ma période d'essai, j'ai emménagé dans un appartement à la hauteur de mes attentes, j'ai acheté un lit, un vrai lit, j'ai travaillé, travaillé, travaillé et peu dormi.

J'en suis où ? 

Je ne me sens plus en touriste ici, à Toulouse. Au contraire, lorsque je retourne à Paris mon ressenti n'est plus "je rentre à la maison" mais "je quitte chez moi".

En relisant l'article précédent, qui date de septembre, je réalise que mon moral n'est pas revenu et que mon quotidien est toujours aussi stressant.

C'est une urgence de m'occuper de changer ça.
Parce que j'ai tout changé dans ma vie pour être heureuse, que ça a fonctionné pendant un an et que toutes les conditions sont réunies pour que je le reste.

Je ne suis ni triste ni malheureuse, je suis juste immobile et fatiguée.

Mon état actuel est explicable mais pas justifiable. Je me mets dedans toute seule, c'est juste de ma faute. Je dois prendre du recul, lâcher prise, relativiser et me retrouver.

Le temps a décidé que j'arrête d'écrire ici, et je ne lutte pas. J'ai longtemps cru que je ferais un bel article final qui dirait à quel point la vie est belle et que je m'en vais la vivre plutôt que de l'écrire. 

Mais ce moment n'arrive pas et j'ai tellement besoin d'écrire que je clôture sur une note un peu bizarre et je continue autrement ailleurs. Avec, il me semble, bien moins d'intérêt pour ceux qui pourrait continuer à me lire.


21/09/2017

J'ai une de ces cagnes !

J'aurais aimé écrire ici à propos de l'anniversaire de mon arrivée à Toulouse. C'était il y a un mois.
A propos de la braderie de Toulouse il y a 2 semaines.
J'aurais aimé écrire à propos de ma formation à Lille. La semaine dernière.
A propos de mon déménagement, le week end dernier.
A propos de mes déboires professionnels. Mes déboires appartementaux.
Mais j'ai pas le temps. Et pas l'énergie.

Je suis dans le tgv pour Paris. Pour une deuxième formation en 15 jours. Formation inutile.
J'ai tellement le temps de rien que j'ai réussi à me débrouiller pour partir sans pull, sans manteau, sans écharpe. Tout oublié au boulot. Arrivée à 23h à Montparnasse, je vais cailler en perdant 10°c d'un coup. Et je vais aller manger à l'Hippopotamus ouvert jusqu'à 1h du matin. C'est tellement pratique Paris. Me manque juste une boutique de doudoune ouverte la nuit.

Je me sens pas super super. Pas le moral quoi. Depuis un peu plus d'un mois. Pas concentrée, tout à moitié fait, toujours au dernier moment, et je ne vois pas les heures passer. 

Ça allait tellement bien depuis mon arrivée à Toulouse il y a un an que lorsque ça va un peu moins bien, ça frôle la dépression. Je n'ai plus l'habitude.

J'aimerais revenir écrire sur tout ce que je n'ai pas raconté. Plus tard. Quand cette sale période sera passée. Quand j'irais mieux, que je serais installée, validée, reposée.


27/08/2017

Métro - Boulot - Pas dodo



Le retour de vacances du chef a été rude finalement : visite surprise, remontrances par téléphone, textos à pas d'heure... Et même si dans l'ensemble il est satisfait de mon travail, ça m'a foutu un coup à la motivation. Ma période d'essai est prolongée avec un objectif précis à mettre en place pour que mon CDI soit validé début novembre. Je vais tout faire pour que ça le fasse, quitte à être désagréable avec mon équipe, il faut que je valide ce boulot. En début de semaine il y a eu l'inventaire total du magasin, une journée intense avec 15h d'amplitude de travail pour moi. Levée à 5h du matin, j'ai découvert le centre ville complètement dépeuplé, et tous les agents qui s'occupent de rendre la ville aussi propre chaque nouveau jour. En plus, on m’envoie en formation dans le nord de la France à la pire période possible : ma première vendeuse sera en vacances et il y a une opération commerciale à mettre en place. Un tel stress que je n'arrive presque pas à dormir...

En même temps, j'ai envoyé mon préavis pour le studio et je me suis engagée à prendre le nouvel appartement dans le centre-ville, sans même avoir la date de remise des clés. Même si mon dossier est validée, que l'appartement est bloqué pour moi, c'est une grosse prise de risque. Soit l'appartement se libère début septembre et j'aurais 2 loyers à payer en même temps, soit il se libère en milieu de mois et ce sera parfait (même si je serai en formation), soit il se libère après le 18 et là ce sera la merde. Je n'aurais pas de lieu ou vivre et mettre mes affaires pendant plusieurs jours... Hâte d'être fixée !

Heureusement, il n'y a pas que du stress dans ma vie en ce moment : deux amies de Paris sont venues à Toulouse pour 24h, j'ai pu passer du temps avec elles et ça m'a fait du bien. On a reparlé de nos années lycée, on s'est fait des bons petits restaus, et puis on a recroisé une nana qui était même en maternelle avec moi. Installée dans la campagne près de Toulouse, avec sa petite famille, ça m'a fait très bizarre de la voir ici. J'ai enfin vu le tableau du cousin, exposé dans le musée le plus connu de la ville. Fière !

A part ça j'ai eu la surprise qu'une cliente parisienne me trouve un accent du sud et soit étonnée que je sois parisienne. Victoire, youpi, olé, halleluyah, boudu ! A force d'être entourées de toulousains, je vais finir par y arriver ?!


16/08/2017

L'entonnoir vers le bonheur




La poisse continue :

- à peine une semaine après avoir fait changé mes pneus arrière, j'ai découvert ma voiture à plat un matin. Une mission bus s'est imposée et heureusement la dépanneuse m'a arrangé tout ça le soir même. Le soir même je découvre dans la boîte au lettre que j'ai grillé un feu rouge, perdu 4 points à mon permis et une amende de 90€ à payer dans de très brefs délais... 

- En sortant les poubelles, mon téléphone à fait une énième chute, mais fatale cette fois. Pour limiter les risques de me couper les oreilles avec les bouts de verre en téléphonant, j'ai pas pu faire autrement que de le remplacer. Et quel bonheur d'avoir un téléphone qui ne déforme plus les sons, qui capte bien, et qui prend des photos sans modification des couleurs !

- le voisin que je prenais comme un allié a eu la bonne idée de venir frapper chez moi dimanche matin à 7h...pour une clope... faut que je me casse !

- on m'a posé 2 lapins en une semaine. A l'insu de leurs plein gré. Et puis j'ai lancé une invitation pour passer le week-end prolongé du 15 sur la côte basque. Sans réponse. Désagréable au possible comme genre d'expériences.

Mais il y a aussi eu pas mal de bonne surprise :

- Le chef est rentré de vacances et j'ai eu le droit à des félicitations sur mes performances du mois dernier. Même si j'étais déjà satisfaite de mon travail, c'est toujours agréable d'avoir un peu de reconnaissance vu tout ce que j'ai donné comme énergie. En plus j'ai pu me confier sur mes dernières faiblesses, et il m'a complètement comprise, un vrai plaisir.

- J'ai visité un appart super, avec une proprio super, dans un quartier super. Je me suis engagée à la prendre dès début septembre.

- J'ai eu des nouvelles au bout de 2 semaines du premier appart que j'avais dans l'oeil. Le nettoyage et les travaux de peinture ont été acceptés et en plus il me veulent comme locataire. J'ai hésité longtemps, fait patienter la proprio du premier le temps de me décider, et finalement c'est le prix et la localisation (centre ville) qui m'ont fait pencher pour le deuxième. Je ne connais pas encore la date d'emménagement, mais je suis plutôt optimiste pour la suite. Je sais que je vais devoir me serrer la ceinture tout l'automne, mais que ce sera pour le meilleur à moyen terme.

03/08/2017

C'est le pompon sur la Garonne !





Il fait chaud, pile comme j'aime. Tout le monde se plaint de la canicule, je me contente d'apprécier !
Les petits sautent à pieds joints dans les fontaines du centre ville, on est tous à la recherche de petites bouteilles d'eau fraîche et des passants entrent dans le magasin juste pour se mettre devant notre ventilateur...
J'ai réalisé il y a plusieurs semaines, qu'il y a une piscine dans ma résidence, mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'en profiter encore.
A force d'être au contact des toulousains, je commence à prendre l'accent sur certains mots, comme le fameux "impeccable" placé à tout bout de champs dans les conversations, mais aussi certaines expressions qui me viennent à la bouche sans l'avoir prémédité (le fameux "pompon sur la Garonne" m'a surprise la première fois que je me suis entendue le dire).

Lundi, maman est venue me voir du Lot. Une super matinée, un super restau, un super moment plein d'optimisme (qui n'a pas duré longtemps, mais ça a fait du bien quand même), je ne m'y attendais pas.
J'ai enfin fait changer mes pneus, mais j'ai appris par la même occasion que j'ai complètement bousillé mes amortisseurs à l'Ile de Ré, sur un dos d'âne déjà creusé par le ventre des voitures qui ont subis le même sort avant la mienne. Le budget qu'englouti ma voiture commence à me rendre dingue...

A peine j'ai repris le boulot mardi, que c'était le burnout. J'ai tout donné, bien trop, et je réalise qu'à force de vouloir bien faire, de mettre toutes les chances de mon côté pour valider ma période d'essai, je suis en train d'épuiser mes forces, d’abîmer mon corps et de laisser mon moral en pâtir.
Il a fallu que je craque pour m'en rendre compte, et les signaux d'alertes envoyés par mes proches (ma vendeuse, mon père, mes collègues de pétanque) m'ont fait réalisé que je suis mon propre bourreau sur ce coup là. Dès le lendemain, j'ai repris ma place, ni plus ni moins. Et ça m'a fait du bien.

Alors que j'entame mes recherches d'appart, j'ai fait une première visite ce matin. Un T1 bis plein de potentiel mais qui mérite un rafraîchissement. D'abord emballé, j'ai calmé mes ardeurs au fur et à mesure de la journée en listant tous les points négatifs et les contraintes financières du moment (si mon argent part dans ma voiture, il ne peut pas en même temps partir dans un déménagement).
Mais c'était sans compter sur le signe que m'a envoyé le cosmos : 
ma chère voisine est revenue à la charge en début de soirée, en sous vêtements, frapper à ma porte et coller sa tête à ma fenêtre pour voir à l'intérieur. Canicule oblige j'étais moi même très peu habillée (mais à l'intérieur de chez moi, nuance). Énervée qu'on me vole mon intimité de cette manière, j'ai ouvert la porte pour lui mettre un coup de pression un peu plus haut que d'habitude.

- Je vais appeler les flics, ça commence à bien faire !
- Les flics ? Mais je viens juste te demander une clope...
- Je m'en fous, faut me foutre la paix une fois pour toute maintenant !
- Non mais t'es une vraie pute ! T'es chez moi ici, j'étais là avant toi, tu me dois le respect ! Tu vas prendre du plomb dans la gueule je te le dis !

Pas eu le temps de refermer la porte qu'elle m'a craché dessus, en plein visage. Avant que cette folle aille plus loin, je me suis enfermée, nettoyé le visage en tremblant, et pris sur moi parce qu'on sait jamais de quoi un fou est capable.
Je l'ai entendu gueuler en boucle ces dernières phrases, le voisin qui est sorti de chez lui pour comprendre ce qu'il se passait, et comme j'ai senti qu'il allait venir me voir, je me suis habillée en vitesse. Banco, le mec frappe à ma porte, je flippe à moitié qu'il prenne sa défense, mais je prends le risque de lui ouvrir parce que je le reconnais et qu'on a toujours eu des rapports cordiaux quand on se croise. Il me demande si ça va, qu'il faut pas que je m'inquiète, que la voisine est un peu timbrée mais qu'elle a fait ça a chacun des voisins à leurs arrivées. Je dis que ça fait plusieurs mois maintenant, que j'aimerais être tranquille. Il me répond qu'il va la calmer. Et c'est ce qu'il fait, pendant un bon quart d'heure je les entends discuter dehors... Mais ça ne change rien, elle reviendra, elle se vengera peut-être, elle fera peut être pire, et il y a une petite voix dans ma tête qui me dit "casse toi le plus vite possible !!!"

Si j'y arrive, je prends l'appart de la visite.

30/07/2017

Poisse, Ile de Ré, Anticipation, Durs réveils, Paris, Incompatibilité

Semaine 27 : La poisse

Chaque jour a été ponctué de mésaventures banales et surprenantes. Juste pour en garder une trace, sans pour autant rendre ce compte rendu aussi désagréable à lire que cette semaine l'a été à vivre, je ne vais que raconter mon jeudi 6.

8h30 rdv chez Norauto afin de faire changer 2 pneus, histoire de partir pour l'ile de ré quelques jours plus tard avec une voiture moins dangereuse. On m'avait dit qu'en 1h ce serait faisable, ce qui me permettait d'arriver au magasin pour l'ouverture à 10h. Alors que j'avais donné mes clés et signé le devis, j'attendais un peu en stress dans la salle d'attente. Les minutes passaient sans que personne n'aille vers ma voiture, garée sur le parking visible de l'intérieur. Au bout de 20 min, je me permet de demander ce qu'il se passe. On me dit que le technicien arrive à 9h et que comme promis ce sera prêt en 1h. Bande de cons, je me suis levée tôt pour rien, j'attrape mes clés et me casse.

9h Je suis presque en avance, et comme la banque à laquelle je fais les dépôts en ville est fermée, je profite d'être dans une autre ville, pour tenter une autre agence. Dans laquelle on m'explique que "oui c'est bien une agence bancaire, mais non on ne peut pas faire de dépôts".

9h30 Dans les bouchons sur la rocade, je vais presque être en retard, je décide d'abandonner l'idée de prendre le métro pour aller me garer en ville. Sur le trajet je croise un piéton qui s'est fait renverser par une voiture, à terre, encadré par une ambulance et une voiture de flic. Vision étrange.

10h Ouverture du magasin, première cliente, pour une histoire de vocabulaire, elle décide que "je n'y entends rien" avec un air hautain de vieille bique. Passablement vexée et énervée, je passe la main à ma collègue.

14h pause déjeuner. J'en profite pour acheter des lingettes désinfectantes pour les mains dans une parapharmacie. Je demande naïvement à la vendeuse si on peux manger avec ça sur les mains. Une cliente à qui j'ai pas demandé son avis se permet de répondre et faire une réflexion sur les jeunes et leur peur des microbes.

16h Le bureau de poste du quartier est fermé, je décide de prendre le métro pour aller à celui ouvert le plus proche. Alors que je sors par les portes automatiques, elles se referment sur moi sans m'avoir détectée. J'ai un bleu sur chaque bras, qui ont la forme plutôt nette d'un trait.

19h35 Fermeture du magasin avec 35minutes de retard, je retrouve ma voiture, avec une notification d'amende. Prévisible.

19h55 Carrefour market pour acheter du pain. Il n'y en a plus. Je vais devoir me lever plus tôt demain pour pouvoir prendre un petit déjeuner.


Week end sur l'Ile de Ré

Arrivée dans la soirée du vendredi, je n'ai réussi à déconnecter du travail que le lendemain au réveil. Dépaysant, beau, relaxant, ce week end a été pile ce qu'il me fallait. Peut-être un peu trop court.
Retour dans la nuit du lundi, je découvre que Bordeaux et Toulouse sont reliées par une autoroute "idéale" (droite, rapide, sans relief) et que je suis capable de faire des siestes plus ou moins longues sur une aire d'autoroute.

Semaine 28 : Moins de retard

Alors que jusqu'à maintenant j'avais toujours l'impression de faire tout au dernier moment au travail, et que j'étais sûre de ne pas avancé dans ce que j'avais à faire pour moi (ménage, courses, lessive...), je réussis peu à peu à anticiper. Et c'est très agréable.
La soirée pétanque du mardi reste vraiment mon moment hebdomadaire plaisant, au point d'y rester très tard. Pas raisonnable mais tellement ressourçant... Et cette semaine c'était aussi le 14 juillet, jour travaillé bien qu'inutile, mais j'ai pu regarder le feu d'artifice du centre ville, en direct du parking de ma résidence, un petit plaisir d'avoir un appart bien localisé.
Il n'empêche qu'avec tout ça, je ne dors pas des masses, et mon week end ressemble à une course d'endurance plutôt qu'une bulle de récupération.

Semaine 29 : Panne de réveil

Jusqu'à maintenant mon corps obeissait à ce que je lui demandais. Le réveil sonne, je me lève, je vais bosser. Mais là c'est plus difficile, comme si le manque de sommeil avait une limite. Je me rendors, j'ouvre une paupière, désactive le réveil et me rendors.
Les arrivées en catastrophe au magasin pile à l'heure se sont enchaînées...

Week end à Paris

Plein de retrouvailles prévues et finalement qu'une maintenue. A côté de ça, que de bonnes surprises familiales : une demie journée avec le frère, à faire du shopping et un restau comme des adultes (!), maman qui se déplace au dernier moment pour fêter avec nous les anniversaires des hommes de la famille, des moments simples et chouettes tous ensemble.

Même si les prix des billets ont augmenté, le temps réduit du trajet en tgv est une excellente chose finalement : pas le temps d'en avoir marre qu'on est arrivé.

Semaine 30 : Incompatibilité

Le dépassement de l'objectif hebdomadaire du magasin, l'anticipation d'une embauche pour la rentrée, la mise à jour de tout ce que je devais faire sur le plan personnel, tout ça me donne envie d'aller de l'avant : réparer ma voiture, la vendre, trouver un appart... La semaine s'achève sur un besoin flagrant de dormir et une envie de profiter à fond de mon week end pour faire plein de trucs. Besoin et envie incompatibles.

02/07/2017

Soldes et épuisement

La préparation des soldes a été intense, je n'ai pas compté mes heures, et malgré ça je n'ai pas été à la hauteur. Manque d'anticipation, oubli et retard administratif, je suis à bout alors que je dois faire mes preuves plus que jamais... Même quand je suis en congé, je ne pense qu'au travail... J'espère que c'est le temps que tout se mette en place, que j'automatise, que je connaisse tout le magasin et la paperasse sur le bout des doigts. Sinon je vais soit ne pas tenir, soit me faire virer. J'ai galéré à avoir mon salaire, et je lutte encore pour récupérer tout mes frais de formation. C'est dur de tout donner sans rien recevoir.

Avec ça la météo ne nous a pas aidés cette semaine, des averses à répétition et on a ressorti les écharpes. Ça n'empêche pas les moustique de survivre et dès que je m'éloigne du centre, je suis leur proie favorite. On m'a appris que la citronnelle dont je me pschit tous les jours le corps ne sert absolument à rien. A moins d'habiter à Lille. Qu'ici les moustiques sont trop coriaces, qu'on doit lutter avec des atomiseurs spéciaux "tropiques". Pour mon plus grand bonheur ça fonctionne et en plus ça sent bien meilleur que la citronnelle.

La semaine a été chargée d'heures de travail mais aussi de sortie. Je n'ai pu commencer à bien dormir que samedi soir. Et même une bonne nuit de sommeil n'a pas suffit à me remettre au bon niveau d'énergie. Par contre le moral et la confiance sont revenus d'un coup. Dormir c'est vraiment le meilleur médicament. Je compte sur le week-end prochain à l’île de Ré pour décrocher un peu et reprendre des forces.